HIRAM DE TYR
2006-07-14 10:02:15 UTC
Bonjour,
Il est considéré par le général futur maréchal De Lattre de Tassigny comme
étant le meilleur soldat d'Indochine.
C'est le sous-officiers de la guerre d'Indochine le plus décoré.
« Vanden » voilà comment il était appelé par les membres de son commando :
le commando des Tigres Noirs, le commando n°24.
Pour le viet, c'était surtout le pirate du delta.
Vanden, est aussi le plus jeune résistant de France, dans le corps franc
pommier à Castillon d'Arthez ( 64).
C'est une personne fruste sachant à peine lire et écrire, mais qui en cette
année 1945 ou il s'engage dans le corps expéditionnaire français en
Indochine, est orphelin, son père est mort d'une maladie contracté au cours
de la première guerre mondiale, sa mère juive est décédée dans les camps de
concentration.
Lui et son frère Albert, ont été protégés par leur famille d'adoption les
Lacomme.
Placé au sein de cette famille suite à la maladie du père, c'était bien
avant la
guerre.
Vanden, a participé également à la libération de la France.
Lorsqu'il arrive en Indochine ce simple seconde classe, illettré, à tout
compris à l'art de la guerre révolutionnaire menée en Indochine.
Dans un premier temps, il n'est pas pris au sérieux, des officiers sont là
pour penser, les autres pour exécuter.
Et pourtant très vite Vanden obtient des résultats à sa façon : employer les
mêmes moyens que l'ennemis.
Son frère Albert, engagé comme lui, en Indochine décède, en sautant sur
mine, ses derniers mots selon pour sa fiancée, resté au pays.
Vanden, lui, il encaisse, mais dans sa carapace, il a décidé qu'Albert
sera vengé.
Vanden, n'est pas soutenue par sa hiérarchie, celle-ci ferme les yeux, sur
ses pratiques, non dictées dans les écoles et puis il est illettré.
Le principal étant, d'obtenir du résultat et que personne ne face de vagues.
Vanden, est déjà une légende en Indochine.
Au cours des combats il est plusieurs fois blessé et frôle la mort.
Un jour, il est blessé gravement dans la région du cour, mais il poursuit le
combat, jusqu'à l'anéantissement de l'ennemi.
Le combat terminé, ayant perdu trop de sang, il tombe dans le coma.
Ses amis Puel et Tran Dinh Vy ( futur Colonel ), sont persuadés que leur ami
est foutu.
Le médecin, hilare leurs déclare, que Vanden a eu une chance extraordinaire,
son cour est légèrement décalé au centre du corps. La balle n'a fait que
passer !
Mais cependant, Vanden est rapatrié en France.
Il est accueillit, lui et les autres blessés de cette guerre comme des
criminelles.
Vanden, retourne à Castillon, étant une légende, une cérémonie à lieux en
son honneur, organisé par le Préfet.
On lui demande de raconter ce qu'il a vécu, il en ait incapable, Vanden, n'
est pas homme à s'extérioriser. « La guerre c'est la guerre ».
Il demande au Préfet de faire tout ce qui est possible de faire pour
retourner en Indochine, Vanden veut venger Albert.
Le lendemain une cérémonie plus modeste est organisée par l'Assistance
Publique.
Le directeur demande quel cadeau pourrait-il faire à Vanden pour marquer le
coup.
Celui-ci, lui répond : lui offrir une boussole car en « Indochine elle ne
sont pas bonne ».
C'est chose faite, quelques jours plus tard vanden, reçois une boussole.
plaquée or !
Ce n'est pas grave, trop visible, il la peindra en noir.
De retour en Indochine il refait sa guerre.
Evènement qui marquera à jamais sa carrière, l'arrivé du Colonel Gambiez.
C'est un officier qui s'y connaît en commando, expérience acquise au cours
de la seconde guerre mondiale.
Au hasard d'une inspection, il découvre Vandenberghe.
Et là, les deux hommes se comprennent.
Cambiez est impressionné de voir comment un homme sans culture à acquis une
telle maîtrise de la guerre, là où des officiers passent des années en
école.
Vanden à son langage tactique, ses méthodes : « en pagaille » pour «
formation en hérisson », comment on apprend en école.
Personne ne lui a appris, c'est inné.
Le commando des Tigres Noirs est né sous l'impulsion de Gambiez.
Plus tard Vanden, fera la connaissance du Général De Lattre de Tassigny.
Le même coup de foudre du roi Jean à l'égard de cet homme hors du commun qu'
est Vanden.
De Lattre dira de lui : « qu'il est le meilleur soldat d'Indochine » - «
Donnez moi cent Vandenberghe et l'Indochine est sauvée. »
Vandenberghe est de nos jours cités dans de nombreuses écoles militaires du
monde pour son art.
Certaines de ses opérations commando n'ont jamais été égalées.
Cet homme illettré, fruste, c'est vu inviter aux tables des grands
généraux de son époque.
Il est un intime de la famille De Lattre ( père et fils ).
Cela, à des conséquences. Des jalousies.
Vanden, perdra de nouveau un être cher au cours de cette sale guerre :
Bernard de Lattre de Tassigny.
C'est lui et son commando qui libéreront le reste des hommes de Bernard, et
reprendrons la dépouille du jeune Lieutenant.
Quand aux viets, ayant essuyé plusieurs défaite cuisante contre Vanden, ils
ont mis sa tête à prix.
Là ou des combats singuliers non pas réussis à éliminer le pirate du delta,
la traîtrise y parviendra.
Il est dit que celui qui ramènera la tête de Vandenberghe touchera une
forte récompense.
Des affiches sont placardées dans des villages.
Et justement, vanden à besoin d'argent pour s'acheter une voiture.
Il combine une opération avec les supplétifs de son commando.
Il leur demande de le livrer.
De part, sa légende, Vanden est présenté aux hautes autorités locales.
Le vert est dans la pomme.
Une fois la rançon aux mains de Vy, vanden est libéré.
C'est un fauve, que l'on vient de lâcher.
Les autorités locales Viet et l'état major sont massacrés, des documents
précieux pris.
Sans bien oublier d'éliminer un maximum de Viets.
Les combats de Vanden continue, mais ce qui devait arrivé, arriva, un jour
il fut tué, lui et son commando.
L'attrait de l'argent pousse beaucoup de gens à des solutions radicales.
Des membres de commando, l'ont abandonné.
Il était le seul européen de son commando, de plus, tous étaient d'anciens
prisonniers Viets.
Vanden, l'est recrutés à sa façon.
Mais d'un simple commando, il est devenu une compagnie, il n'avait plus la
possibilité de suivre le parcours de ses hommes et détecter les félons.
De Lattre voulait qu'il soit nommé Lieutenant, il avait 23 ans.
Par le hasard du temps, ils sont tous les deux mort quasiment en même temps,
l'un en France l'autre à Nam Dinh.
Désormais depuis 1989, suite au rapatriement de ses cendres, un monument en
l'honneur de Vanden existe à Castillon d'Artez (64).
Pour ceux à qui l'honneur à encore un sens venait vous y recueillir, c'est à
moins d'1h de Pau.
Je cite Vandenberghe, car c'est pour moi une référence.
Un homme qui n'avait aucune culture, mais avait la logique de la guerre.
Un autodidacte.
D'un simple soldat, il est devenu une légende.
Preuve, qu'il ne faut jamais mépriser les gens pour ceux qu'ils sont en
apparence, mais pour ce qu'ils font.
Il est considéré par le général futur maréchal De Lattre de Tassigny comme
étant le meilleur soldat d'Indochine.
C'est le sous-officiers de la guerre d'Indochine le plus décoré.
« Vanden » voilà comment il était appelé par les membres de son commando :
le commando des Tigres Noirs, le commando n°24.
Pour le viet, c'était surtout le pirate du delta.
Vanden, est aussi le plus jeune résistant de France, dans le corps franc
pommier à Castillon d'Arthez ( 64).
C'est une personne fruste sachant à peine lire et écrire, mais qui en cette
année 1945 ou il s'engage dans le corps expéditionnaire français en
Indochine, est orphelin, son père est mort d'une maladie contracté au cours
de la première guerre mondiale, sa mère juive est décédée dans les camps de
concentration.
Lui et son frère Albert, ont été protégés par leur famille d'adoption les
Lacomme.
Placé au sein de cette famille suite à la maladie du père, c'était bien
avant la
guerre.
Vanden, a participé également à la libération de la France.
Lorsqu'il arrive en Indochine ce simple seconde classe, illettré, à tout
compris à l'art de la guerre révolutionnaire menée en Indochine.
Dans un premier temps, il n'est pas pris au sérieux, des officiers sont là
pour penser, les autres pour exécuter.
Et pourtant très vite Vanden obtient des résultats à sa façon : employer les
mêmes moyens que l'ennemis.
Son frère Albert, engagé comme lui, en Indochine décède, en sautant sur
mine, ses derniers mots selon pour sa fiancée, resté au pays.
Vanden, lui, il encaisse, mais dans sa carapace, il a décidé qu'Albert
sera vengé.
Vanden, n'est pas soutenue par sa hiérarchie, celle-ci ferme les yeux, sur
ses pratiques, non dictées dans les écoles et puis il est illettré.
Le principal étant, d'obtenir du résultat et que personne ne face de vagues.
Vanden, est déjà une légende en Indochine.
Au cours des combats il est plusieurs fois blessé et frôle la mort.
Un jour, il est blessé gravement dans la région du cour, mais il poursuit le
combat, jusqu'à l'anéantissement de l'ennemi.
Le combat terminé, ayant perdu trop de sang, il tombe dans le coma.
Ses amis Puel et Tran Dinh Vy ( futur Colonel ), sont persuadés que leur ami
est foutu.
Le médecin, hilare leurs déclare, que Vanden a eu une chance extraordinaire,
son cour est légèrement décalé au centre du corps. La balle n'a fait que
passer !
Mais cependant, Vanden est rapatrié en France.
Il est accueillit, lui et les autres blessés de cette guerre comme des
criminelles.
Vanden, retourne à Castillon, étant une légende, une cérémonie à lieux en
son honneur, organisé par le Préfet.
On lui demande de raconter ce qu'il a vécu, il en ait incapable, Vanden, n'
est pas homme à s'extérioriser. « La guerre c'est la guerre ».
Il demande au Préfet de faire tout ce qui est possible de faire pour
retourner en Indochine, Vanden veut venger Albert.
Le lendemain une cérémonie plus modeste est organisée par l'Assistance
Publique.
Le directeur demande quel cadeau pourrait-il faire à Vanden pour marquer le
coup.
Celui-ci, lui répond : lui offrir une boussole car en « Indochine elle ne
sont pas bonne ».
C'est chose faite, quelques jours plus tard vanden, reçois une boussole.
plaquée or !
Ce n'est pas grave, trop visible, il la peindra en noir.
De retour en Indochine il refait sa guerre.
Evènement qui marquera à jamais sa carrière, l'arrivé du Colonel Gambiez.
C'est un officier qui s'y connaît en commando, expérience acquise au cours
de la seconde guerre mondiale.
Au hasard d'une inspection, il découvre Vandenberghe.
Et là, les deux hommes se comprennent.
Cambiez est impressionné de voir comment un homme sans culture à acquis une
telle maîtrise de la guerre, là où des officiers passent des années en
école.
Vanden à son langage tactique, ses méthodes : « en pagaille » pour «
formation en hérisson », comment on apprend en école.
Personne ne lui a appris, c'est inné.
Le commando des Tigres Noirs est né sous l'impulsion de Gambiez.
Plus tard Vanden, fera la connaissance du Général De Lattre de Tassigny.
Le même coup de foudre du roi Jean à l'égard de cet homme hors du commun qu'
est Vanden.
De Lattre dira de lui : « qu'il est le meilleur soldat d'Indochine » - «
Donnez moi cent Vandenberghe et l'Indochine est sauvée. »
Vandenberghe est de nos jours cités dans de nombreuses écoles militaires du
monde pour son art.
Certaines de ses opérations commando n'ont jamais été égalées.
Cet homme illettré, fruste, c'est vu inviter aux tables des grands
généraux de son époque.
Il est un intime de la famille De Lattre ( père et fils ).
Cela, à des conséquences. Des jalousies.
Vanden, perdra de nouveau un être cher au cours de cette sale guerre :
Bernard de Lattre de Tassigny.
C'est lui et son commando qui libéreront le reste des hommes de Bernard, et
reprendrons la dépouille du jeune Lieutenant.
Quand aux viets, ayant essuyé plusieurs défaite cuisante contre Vanden, ils
ont mis sa tête à prix.
Là ou des combats singuliers non pas réussis à éliminer le pirate du delta,
la traîtrise y parviendra.
Il est dit que celui qui ramènera la tête de Vandenberghe touchera une
forte récompense.
Des affiches sont placardées dans des villages.
Et justement, vanden à besoin d'argent pour s'acheter une voiture.
Il combine une opération avec les supplétifs de son commando.
Il leur demande de le livrer.
De part, sa légende, Vanden est présenté aux hautes autorités locales.
Le vert est dans la pomme.
Une fois la rançon aux mains de Vy, vanden est libéré.
C'est un fauve, que l'on vient de lâcher.
Les autorités locales Viet et l'état major sont massacrés, des documents
précieux pris.
Sans bien oublier d'éliminer un maximum de Viets.
Les combats de Vanden continue, mais ce qui devait arrivé, arriva, un jour
il fut tué, lui et son commando.
L'attrait de l'argent pousse beaucoup de gens à des solutions radicales.
Des membres de commando, l'ont abandonné.
Il était le seul européen de son commando, de plus, tous étaient d'anciens
prisonniers Viets.
Vanden, l'est recrutés à sa façon.
Mais d'un simple commando, il est devenu une compagnie, il n'avait plus la
possibilité de suivre le parcours de ses hommes et détecter les félons.
De Lattre voulait qu'il soit nommé Lieutenant, il avait 23 ans.
Par le hasard du temps, ils sont tous les deux mort quasiment en même temps,
l'un en France l'autre à Nam Dinh.
Désormais depuis 1989, suite au rapatriement de ses cendres, un monument en
l'honneur de Vanden existe à Castillon d'Artez (64).
Pour ceux à qui l'honneur à encore un sens venait vous y recueillir, c'est à
moins d'1h de Pau.
Je cite Vandenberghe, car c'est pour moi une référence.
Un homme qui n'avait aucune culture, mais avait la logique de la guerre.
Un autodidacte.
D'un simple soldat, il est devenu une légende.
Preuve, qu'il ne faut jamais mépriser les gens pour ceux qu'ils sont en
apparence, mais pour ce qu'ils font.